Colle delle Finestre 2176 m

Comme on le dit souvent, ce sont les organisations improvisées qui sont les plus réussies ! Ce fut le cas pour notre premier séjour alpestre de l'année du coté de Briançon. C'est à l'occasion de la cyclo "La Luc Alphand", à laquelle notre ami Guy participait, que nous avions établi notre camp de base du coté de Serre-Chevalier. Mais nous, ce n'était pas la cyclo qui nous intéressait... nous avions une autre idée derrière la tête qui nous trottait depuis pas mal de temps... C'est plutôt du coté Italien que nous reluquions... vers le célèbre Colle delle Finestre...

Pour se délacer les jambes après le trajet, rien de tel que le Col du Granon !

La vue sur la vallée avec Briançon au loin.

Le soleil est déjà bas, il est près de 20h00 !

Antoine et Guy

Notre jeune Antoine a des fourmis dans les jambes.

Sommet en vue.

A quelques hectomètres du sommet , le camp des chasseurs alpins.

Ca, c'est fait ! Demain, dure journée...

Le lendemain, à la sortie de Briançon...
C'est un gros morceau qui nous attend... Montgenèvre, Finestre, Sestrière et Montgenèvre à nouveau mais dans l'autre sens !

Le périple commence donc par le Col de Montgenèvre.

Belle montée, mais nous prenons le temps... la journée sera longue !

Fait !

Sortie de la station de Montgenèvre, direction Susa qui marque le pied du Col de Finestre coté italien.

Le fort d'Exilles

Nous y voilà, c'est l'heure de vérité...

C'est parti pour 19 bornes.

D'entrée, ça ne fait pas semblant de grimper !

L'ascension débute à l'ombre (il fait déjà chaud), par une belle petite route forestière en lacets. 

C'est du 9-10% !

Antoine en balade, Jean-Phi un peu plus à la peine...

Ca pédale avec les oreilles !

Les lacets s'enchainent les uns au dessus des autres...

La vallée, Susa en bas, on est déjà haut !

Elle va faire du bien celle-là ! Elle se situe juste avant le début de la portion finale en chemin.

La particularité de ce col : les 8 derniers kilomètres ne sont pas goudronnés.

C'est parti pour 8 bornes de piste !

Ca passe pas trop mal pour l'instant...

On s'élève et les paysages deviennent magnifiques...

Salut la vache ! Sacré guidon de vélo sur ta tête !

Le sommet n'est plus très loin, on aperçoit les derniers lacets.

Ca progresse doucement...

Cette fois, c'est Antoine qui semble accuser le coup...

Heureusement, le sommet n'est plus très loin.

Jean-Phi gère au mieux !

Le dernier lacet !

Jean-Phi en termine.

C'est pas beau ça ?

Manu en admiration... du paysage et... du fiston.

Le voilà qui en termine à son tour.

La vue sur l'autre versant.

Et un de plus dans la musette ! Et pas des moindres !

Le serpentin de terre.

Fallait pas la rater celle-ci !

Y'a même le ravito en eau !

En route pour une longue descente.

Le versant sud du col offre de vastes étendues verdoyantes qui font le bonheur des troupeaux.

Joli toboggan !

De nouveau dans la vallée. Il faut maintenant remonter sur Sestrière.

Ce fut laborieux ! Plus de 20 bornes vent de face. Pas facile d'arriver jusqu'à Sestrière ! Heureusement le ravito arrive...

Les anneaux olympiques des jeux de Turin.

Une des tours rondes qui caractérisent la station de Sestrière.

Il faisait faim ! Un bon festin avalé goulument rechargera les batteries !

Après une belle descente...

... retour sur Montgenèvre par où nous sommes descendus ce matin.

Petite variante, on emprunte le tunnel réservé aux cyclistes.

Retour chez nous après un magnifique périple de 145 km qui nous laissera des souvenirs plein la tête.

Au lendemain de notre tour mémorable, quoi de mieux qu'un Galibier sous une tempête de ciel bleu ?

En route donc par la route du Lautaret depuis Serre-Chevalier.

On va en prendre plein la vue...

La petite pause s'impose au Lautaret. D'autant plus qu'on s'est un peu "asticoté" avec un étranger sur la deuxième partie de la montée !

C'est reparti pour le final et le Galibier.

Le Lautaret s'éloigne...

On prend un peu plus de hauteur.

Malgré la sortie de la veille, Antoine a de bonnes jambes aujourd'hui.

Le sommet est tout là-haut au centre.

Le monument à la gloire d'Henri Desgrange.

Nous, on prend à droite...

Ca tourne !

Ouf !

Jean-Phi en termine.

Clic ! La photo souvenir.

Coup d'oeil de l'autre coté... Toujours aussi beau et grandiose. Le retour se fera par le même versant à vitesse grand "V". Ainsi s'achève un très beau week-end improvisé qui une fois encore, nous aura permis de faire le plein de magnifiques souvenirs.