Le deuxième week-end d'avril est traditionnellement consacré à ce qui est certainement la course cycliste la plus légendaire au monde : Paris-Roubaix. S'il y en a un que cette course mythique fascine depuis longtemps, c'est bien notre sociétaire Manu qui a toujours voulu aller fouler les fameux pavés du Nord. C'est désormais chose faite puisque que le week-end dernier se déroulait en préambule de la course des pros, le Paris-Roubaix Challenge. Il s'agit d'une cyclosportive avec départ et allure libres sur les 170 derniers kilomètres de l'épreuve pro et qui emprunte l'ensemble des 28 secteurs pavés. Le départ est donné dans la petite bourgade de Busigny, l'horaire est choisi selon l'envie, entre 7h et 9h du matin. Vous voilà parti dans les traces des De Vlaeminck, Moser, Madiot, Duclos-Lassalle, Ballerini, Boonen et autre Cancellara, et tous ceux qui ont écrit la légende de cette course atypique depuis 1896. Le périple est long et semé d’embûches mais ô combien rempli d'émotions...
Reco des 40 derniers kilomètres la veille.
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Le début de la reco se fait à partir du secteur du célèbre moulin de Vertain à Templeuve. |
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Les noms des vainqueurs de Paris-Roubaix sont gravés dans la brique. |
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Le Pavé, symbole de Paris-Roubaix. |
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Une petite photo et c'est parti. |
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Pas très long ce secteur mais un peu défoncé ! |
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Traversée des villages avec les façades de briques rouges, une caractéristique du Nord. |
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Selfie d'une main, pas évident sur les pavés ! Ca contracte dur et ça secoue le biceps gauche ! |
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Les pavés qui traversent les champs sont empruntés une fois l'an par les cyclistes de Paris-Roubaix et le reste du temps par les tracteurs. |
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Cool les pavés ! Ca rigolera moins demain... |
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Des noms de village qui raisonnent et qui sont devenus célèbres... |
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Entrée du secteur de Camphin-en-Pévèle. |
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Les supporters sont là. |
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Impressionnant ! Dans certains coins, les camping-cars sont alignés à perte de vue. |
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Fin du secteur 5. |
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Début du secteur du Carrefour de l'Arbre. |
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Ouf ! Ca fait du bien de retrouver de l'asphalte ! |
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L'entrée du vélodrome de Roubaix. |
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Que de souvenirs et de légendes se sont écrits ici... |
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La ligne est en préparation pour demain. |
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Le podium protocolaire pour les pros est en place également. |
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L'Enfer du Nord mène au Paradis ! Certainement vrai pour qui gagne Paris-Roubaix. |
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Les supporters sont déjà là ! |
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Le pavé reste l'emblème et le symbole de Paris-Roubaix. |
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Le détail de notre périple. |
Samedi 11 avril : la course est lancée ! Une petite pluie s'est invitée à la fête, histoire de nous faire gouter les pavés mouillés et glissants !
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Les rues sont un peu plus moroses avec le temps gris. |
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A l'approche de la fameuse trouée d'Aremberg. |
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L'ancienne cité minière, reconvertie en musée. |
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Heureux d'être là, mais ça va moins rigoler dans un instant... |
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L'entrée de la trouée est juste là... |
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C'est parti ! |
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Ca rigole moins là ! |
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C'est vraiment compliqué. On comprend pourquoi ce secteur est devenu si célèbre. Tenir sur le vélo est déjà un miracle ici ! |
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Ouf, c'est passé sans encombre ! Ca mérite bien un petit arrêt photo ! |
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Les interviewer chopent les mecs à la sortie du clavaire ! |
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Dans le secteur du célèbre Carrefour de l'Arbre. Terrible. Ici, le vent est de face. Avec les kilomètres et la fatigue ça nous arrête littéralement ! |
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D'ailleurs, arrêt pour la photo ! |
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Que se passe t-il derrière ? Tout le monde en chie ! |
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Le restaurant qui marque la fin de ce secteur où beaucoup de courses se sont jouées. On dit que celui qui sort du Carrefour de l'Arbre en tête est souvent vainqueur à Roubaix... |
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La délivrance sur le vélodrome. C'est fou comme on ne sent plus ses jambes et la douleur à l'approche de ce lieu mythique ! On a envie d'accélérer sans cesse comme si la victoire était au bout... |
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Et voilà, c'est fait ! La satisfaction est bien là mais il va falloir quelques jours pour s'en remettre tout de même... |
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... Mal partout et surtout aux bras ! Les derniers secteurs ont été terribles. La douleur devenait insupportable. Ca s'est fait au courage. |
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Bravo aussi à la monture qui a souffert à sa manière. A noter, aucune chute et pas une seule crevaison ! Mention particulière aux pneus. Les Michelin Pro Race 4 service course en 25mm de section ont été parfaits ! |
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Pour finir, une bonne douche dans des lieux où tant de champions se sont décrasser après l'Enfer... |
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Tous les vainqueurs ont leur plaque... |
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Le préféré, Gilbert Duclos-Lassalle. |
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Ca continue d'arriver sur le vélodrome... |
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... et ça durera jusqu'à la fin de la journée ! |
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La course en maquette... |
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Le lendemain, autre ambiance au Carrefour de l'Arbre. |
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La longue attente commence... |
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Heureusement, on a l'écran géant pour suivre la course en direct. |
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Une petite caravane ouvre la course. |
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Les premiers arrivent... |
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Ca passe fort ! |
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Et voilà ! Comme toutes les courses cyclistes, le passage des coureurs est très rapide et les moments d'excitation qui précèdent leur arrivée sont relativement éphémères.
Ce week-end riche en émotions se termine ainsi. Il avait commencé avec la première prise de contact avec les pavés le vendredi, puis le Paris-Roubaix Challenge le samedi suivi du record de France de l'heure battu par François Lamiraud en fin d'après-midi en ce 11 avril 2015. Et enfin, la course des pros le dimanche et l'ambiance au Carrefour de l'Arbre, haut lieu du cyclisme en Nord-Pas-de-Calais chaque deuxième week-end d'avril. |
Belles photos, bravo Manu, pas facile ces pavés, j'espère que le Canyon a pas trop souffert
RépondreSupprimerMerci Michel. Non le Canyon est solide. Le bonhomme un peu moins, il lui faudra un peu plus de temps pour récupérer ! C'est quand même quelque chose ce truc de fou !
SupprimerSuper ce reportage, belle cyclo que ce Paris Roubaix challenge.
RépondreSupprimerPerso je le fais tous les 2 ans, organisation VC Roubaix.
Avec le Ronde, c'est les deux plus belles cyclos que je connaisse, pourtant j'ai fait toutes les épreuves du Grand Trophée en 1998, j'ai aimé, mais moins que ces deux épreuves.
Stef
tres beau reportage merci
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