Queyras - Acte 6 - Le jour le plus long

Pour l'avant dernière étape de notre semaine, nous avions concocté ce que nous avions appelé "LA" grande sortie. Ce fut la plus longue mais aussi la plus dure. Quelques 150 kilomètres et près de 4000 mètres de dénivelé ! De quoi bien se broyer les jambes et rentrer bien cramé ! Les responsables du carnage programmé : Larche, Lombarde et Bonette. Que du lourd ! Par chance, la météo était au beau fixe et nous a proposé la plus belle journée qu'on ait eu jusqu'ici. Tous les ingrédients étaient donc réunis pour une sacrée belle journée de vélo !

Le départ est prévu du pied du Col de Larche pour Manu, dans la vallée de l'Ubayette, un peu avant Jausiers.

Un peu plus courts physiquement, les copains du reste de la troupe préfèrent assurer et partiront du pied du Col de la Lombarde afin de raccourcir un peu le dur périple qui s'annonce.

Larche, premier village traversé avant le col du même nom.

On laisse Larche derrière.

La route est agréable de bon matin, il n'y a pas grand monde... et quel ciel bleu !

Les paysages verdoyants contribuent au plaisir des yeux...

Plein soleil sur Larche.

Le sommet du Col de Larche, 1948 m d'altitude.

Col de Larche coté français, Col de la Madeleine ou "Maddalena" coté italien. Pas de panneau français, donc on se rabat sur l'italien pour la photo !

Plongeon en Italie, nous y resterons une petite soixantaine de kilomètres, jusqu'au sommet du Col de la Lombarde.

Ca commence bien, avec ce très joli coin...

...

Tournis assuré dans cette descente !

Quelques vestiges...

Pietraporzio, joli.

Après une longue descente de 30 bornes, le Col de la Lombarde débute ici, après ce carrefour, à Pratolungo. Direction Francia ! Non pas 20 mais bien 24 bornes, quand ça monte à près de 10%, ça compte !

Bonjour monsieur en bois !

L'ascension commence par une série de lacets en balcon type Col de Chaussy pour les connaisseurs.

Par la suite, les lacets sont un peu plus espacés...

... mais la vallée est toujours assez encaissée.

Une autre série de lacets... tiens un copain ! Mais lui, il descend.

Retour sur deux autres cyclos. Avec un troisième gars repris plus haut, ils seront les seuls cyclistes rencontrés dans les parages.

Toujours aussi beau.

On commence à apercevoir le "Santuario di Santa Anna di Vinadio" ou Sanctuaire Ste-Anne de Vinadio si vous préférez.

Tiens, Jean-Phi grand sourire !

C'est par là !

Pas de problème, le col est bien ouvert.

L'immensité de la montagne.

Le fameux sanctuaire Ste-Anne de Vinadio.

Petite route étroite à la sortie des sapins. Trois bornes de faites depuis le carrefour.

Ne serait-ce donc pas Philippe là-bas devant ?...

Le sommet est encore loin mais on commence à le deviner.

Ben si, c'était bien l'ami Philippe ! 

Dur ?

Ca à l'air d'aller, les sourires sont encore présents sur les visages.

Pas mal pour camper ici !

On évolue désormais à découvert. Les paysages sont grandioses...

... Admirez...

Philippe admire lui aussi...

... et il voit ça. Ce col, par son versant Nord ou coté italien, est vraiment magnifique. On s'en rappellera !

Sommet en vue.

Aller, dernier coup d'oeil pour le plaisir...

... après un petit ravito à la baraque à frittes...

... c'est parti pour la descente sur Isola. D'abord la station d'Isola 2000, puis Isola village.

Isola 2000. Ca doit être bien agréable également l'hiver.

Bienvenue en Tinée !

Après Isola village et les interminables 15 bornes dans la vallée de la Tinée, St-Etienne-de-Tinée est enfin là ! Cela signifie le début de la longue ascension de 26 bornes de la Bonette Restefond.

Déjà 4 bornes ! Mais ça va être long, les forces se sont largement amenuisées.

De son coté, Zako entame l'ascension. Mais il s'apprête à rejoindre les copains qui à bout de forces, ont mis la flèche du coté de la voiture assistance. Le Col de la Lombarde, cumulé aux efforts du reste de la semaine, à eu raison de leur bonne volonté. Trop dur !

Retour dans la Bonette avec le dernier survivant...

On aperçoit là-haut, un peu à gauche, la Cime de la Bonette. On passe également ici, le palier des 2000 mètres.

On approche doucement de l'ancien camp militaire des Fourches...

...

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Quelques gros nuages font leur apparition mais rien d'inquiétant. 

Ca commence à faire haut !

On distingue bien la découpe de la route sur la butte autour de laquelle on fera le tour tout-à-l'heure.

Sourire un peu pincé non ? Tu m'étonnes, la cuisson était en train de gagner le gars ! Mais heureusement, on était presque en haut.

Voilà la fameuse butte ! Reste à en faire le tour pour franchir la soit disant plus haute route d'Europe... Faux ! En réalité, la plus haute route goudronnée d'Europe se trouve en Espagne dans la Sierra Nevada, et mène au sommet du Pico Veleta à 3400 m d'altitude.

La Cime de la Bonette. Toujours pas mal de monde ici, cyclistes, motards, automobilistes s'offrent ce point culminant en trophée.

Ben moi aussi, mais je mange mon pain d'épices parce qu'il fait faim !

L'histoire de la route... mais il y a quand même pas mal de bla-bla...

Voici le panorama décomposé en partant de gauche à droite...

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Descente : 25 bornes. Goooooo !

Le point final de cette longue journée sera à Jausiers. Bilan : 152 km, 3953 m de dénivelé, pour près de 7h00 de selle. C'était bien notre jour le plus long. Il laissera certes des traces sur le plan physique mais qui, lorsqu'elles auront disparu, laisseront place à toutes ces belles images que l'on s'est imprimé plein la tête au court de ce magnifique périple.

A suivre...