S'il y a bien un sujet parmi les plus épineux chez les cyclistes ou plutôt chez les "commentateurs" qui alimentent ce genre de sujet, c'est bien celui du choix de son type de.... eueueuh... truc machin chose qui le relie à la route ! On s'aperçoit au fil du temps et des époques ainsi qu'au travers des différents commentaires qu'on peut lire ici ou là que le sujet passionne toujours autant ! En effet, il y a et il y aura toujours semble t-il, d'un coté, les fervents défenseurs du boyaux et de l'autre, les adeptes du pneu. Cet élément fait de tresses de fils et de caoutchouc peut en effet se retrouver au centre de pas mal de désagréments ou simplement vous amener au bout de votre chemin voir jusqu'à la victoire sans même que vous pensiez à lui, sauf peut-être dans les trois derniers kilomètres d'une échappée solitaire !... Vous voyez ce que je veux dire ? "Pourvu que je ne crève pas..." Ce sont deux des principales raisons pour lesquelles le sujet déchaîne parfois les passions. Beaucoup de choses ont déjà été dites, beaucoup de tests on déjà été fait, pour au final, prouver que l'un ou l'autre est bon avec telles roues dans telles circonstances et correspond à tels cyclistes ! En réalité, au travers de ce sujet qui semble au combien brulant et qui alimenterait la controverse chez de nombreux cyclistes, aucun d'entre eux n'a en réalité envie de dénigrer l'un ou l'autre, pas plus de bannir l'un par rapport à l'autre, car il utilise ou a déjà utilisé les deux, mais plutôt d'adapter son choix en fonction de sa pratique, du moment, du temps, du terrain, de ses moyens, et surtout, de ses envies ! Car au moment de faire son choix, tout le reste redevient et n'est que bla-bla. Car comme le dis Guillaume de Matos vélo dans son article, le chiffre de 8 watts que l'on gagnerait avec certains pneus, avancé par ce grand fabricant de roues de vélo qu'est Mavic, est à prendre avec des pincettes ! Quel protocole fiable et objectif permet-il à l'heure actuelle de quantifier un tel gain ?... Méfions-nous aussi de certains arguments avancés par les pros, parfois eux-mêmes enrôlés et englués dans une logique commerciale... Comble du dilemme, ne connaissez-vous pas des marques de boyaux qui cherchent à faire des boyaux qui ressemblent et empruntent les qualités et les avantages des pneus et vis-versa ? Tufo par exemple, fait des boyaux très proches des pneus et même des boyaux qui se montent sur des jantes à pneus, et d'autres grandes marques fabriquent des pneus et autres tubless très proches du boyau... C'est bien la preuve que chacun de nos deux chers tubes de tresses et de caoutchouc, fermé ou non, possède ses avantages mais aussi ses inconvénients et que les fabricants cherchent toujours à réunir (ou à nous faire croire qu'ils le font) les qualités des deux tout en cherchant à éliminer leurs défauts... Alors, "pnoyau" ou "boyeu" ?? A vous de choisir !
Voici un petit récapitulatif avantages / inconvénients des deux faux frères :
Boyaux
Avantages :
- Permet d'utiliser des roues plus légères et donc d'obtenir un ensemble tournant plus léger
- Souplesse (suivant le matériau de l'enveloppe. Les boyaux en soie sont une référence en la matière)
- Confort (du fait de sa structure "fermée", le boyau absorbe mieux les aspérités de la route)
- Tolérance au roulage après crevaison (peut s'avérer très utile en compétition, on se souviendra du final et de la victoire d'Abraham Olano aux championnats du monde 1995)
Inconvénients :
- Prix plus élevé en général
- Nécessite un temps de séchage pour certains boyaux haut de gamme
- Montage fastidieux pour les non initiés
- Nécessite d'emporter au moins un boyau de rechange (hors compétition)
- Réparation compliquée en cas de crevaison
Pneus
Avantages :
- Prix moins élevé qu'un boyau en général (il faudra quand même y ajouter le prix de la chambre si on veut comparer)
- Beaucoup plus de choix (marques, gammes, couleurs...)
- Montage bien plus facile
- Réparation (sur le bord de la route) plus simple et plus pratique
- Rendement équivalent voir supérieur aux boyaux avec les technologies modernes employées (surtout au niveau des gommes)
Inconvénients :
- Poids de l'ensemble tournant
- Nécessite l'arrêt quasi immédiat en cas de crevaison
- Peu perdre assez rapidement ses qualités avec l'usure (surtout par rapport à la gomme, rendement, confort, adhérence sur sol humide, résistance à la crevaison)
- Risque de pincement plus élevé à cause de la chambre à air en butyle
OK pour le boyau , ayant fait des compétitions dans les années 1966 , je n'utillisais que ça ,et je réparais une dizaine de boyaux par semaine .Ce qui arrête les cyclotouristes est tout simplement la réparation en elle même FASTIDIEUSE (endroit de la crevaison , découdre et recoudre le boyau , et ensuite le prix . Personnellement j'ai utilisé des pneus TUFO , et cette année je vais rouler sur des pneus tubeless HUTCHINSON .Amicalement , MARCEL.
RépondreSupprimerBOYAUX !!!!! Loic perrier
RépondreSupprimerLe boyau reste incontournable pour un montage léger .
RépondreSupprimerOn peut utiliser des moyens de prévention afin d'éviter
les crevaisons , les mousses de réparation assume aussi
cette fonction .
La durée de vie d'un boyau est réduite de moitié par rapport
a un pneu de même gamme .
Cela dit , je reste séduit par le boyau qui apporte des sensations
de rendement , confort, sonorité et bien plus encore .
Pour la victoire il faudra aussi avoir des tripes !
Amicalement , Marc
Moi qui ai fréquenté de nombreus pros, principalement sur les tournées d'après-Tour.j'ai constaté qu'ils avaient une grande préférence pour les boyaux. Pour preuve, certains d'entre eux qui avaient des contrats avec des fabriquants de pneus.....ne roulaient qu'avec des boyaux. Je parle d'une époque très proche (3-4 ans)
RépondreSupprimerj ai roulé des années en boyaux bien en confort en montagne au sprint et le sifflement qu il dégage quand au réparation couture devant la télé et dommage que les crevaisons sont plus frèquente que le pneu
RépondreSupprimerIl va de soit que le boyau a un meilleur rendement en général. Cet après midi, je roulais en peloton à 35/37 kilomètres heures, lorsque tout à coup "pan" ! Le boyau avant ayant explosé me voilà sur la gente en une fraction de seconde. Dans cette configuration, le pneu est disons..., plus sympa.
RépondreSupprimerJ'ai commencé à boyau en 1985, puis je suis passé au pneu
RépondreSupprimerToujours du boyau en course et du pneu à l'entrainement
Mais en 2011 j'ai testé le tubeless et depuis je suis tout en tubeless
15 000 km/an et pas une seule crevaison, je roule dans le Sud de la Creuse sur des routes en mauvais états, j'ai fait aussi 2 Paris Roubaix en tubeless et c'est largement mieux que le pneu classique.
Stef Toupenet